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divers:la_puce_a_l_oreille
  • Courir le guilledou : ← guiller / guille (tromper, attraper / ruse) + doux ; guillemin = “trompe la main”, jeu qui consiste Ă  faire saisir par un joueur aux yeux bandĂ©s un baton enduit d’excrĂ©ments ; dans le Poitou : guiller = se glisser dans un passage Ă©troit (guillevert = lĂ©zard) (35)
  • Faire du plat : sĂ©duire par la parole ← donner du plat de la langue ; avoir une fiĂšre platine = parler beaucoup et avec assurance (51)
  • Avoir la puce Ă  l’oreille : 1/ attention semblable Ă  la dĂ©mangeaison produite par une piqure de puce dans l’oreille lorsque l’on dort ; 2/ Insomnie des tourments amoureux (58)
  • Sexe fĂ©minin : oreille, panier (← panil), chatte (← chas ← cas), con (← connil, ancien nom du lapin, dont on a du changer le nom qui Ă©tait devenu imprononçable), fontaine
  • Sexe masculin : gaule, trique, crampe (Ă©rection)
  • Acte sexuel : faire la bĂȘte Ă  deux dos, faire voir les feuilles Ă  l’envers, sacrifier Ă  Venus,
  • Ficher le camp : laisser tout en plan (← qu’est-ce que tu fiches-lĂ  ← planter lĂ , laissĂ©) (79)
  • Mettre la table : au moyen age, la table (← tabula : planche) Ă©tait dressĂ©e Ă  chaque repas sur des trĂ©taux mobiles (121)
  • Entre la poire et le fromage : instant de confidence au sortir du repas, associĂ© au plaisir du repas
  • Mettre le couvert : pour Ă©viter les empoisonnements, les rois demandaient Ă  ce que leurs plats soient amenĂ©s “couverts” pour Ă©viter qu’une main scĂ©lĂ©rate n’y glisse quelque chose au passage ; le mot a alors Ă©voluĂ© vers sa signification actuelle. (126)
  • Faire un pique-nique : initialement repas oĂč tout le monde paie son Ă©cot (par opposition au pique-assiette) (128)
  • Surprise-partie : par rĂ©action aux usages d’avant guerre, il s’agissait de venir s’amuser chez quelqu’un avec toutes les provisions sans qu’il soit prĂ©alablement au courant.
  • Bouffer des briques : manger des clopinettes (← bricke : “morceau” en nĂ©erlandais) (132)
  • Faire bonne chĂšre : chĂšre = visage → le sens premier est donc “faire bonne figure” ; le visage grassouillet de quelqu’un qui mange Ă  sa fin et le visage Ă©clairĂ© d’un affamĂ© devant un bon repas feront le reste du chemin. (134)
  • S’en mettre plein la lampe : ← lampe : gorge ; lampĂ©e : grosse gorgĂ©e. (135)
  • Une franche lippĂ©e : repas gratuit ← lippe : lĂšvre + franc : gratuit (→ “franchise”) ; on dit Ă©galement une “bouche lippue” et une “lippĂ©e” (137)
  • Faire la bombe : rien Ă  voir avec une bombe au sens actuel ← bombance ← bobance, fĂ©minin de bobant qui signifie jactance : parole forte et orgueilleuse (137)
  • Sabler le champagne : boire du champagne ; sabler = couler un mĂ©tal en fusion dans un moule de sable ; le vin pĂ©tillant est alors comparĂ© au mĂ©tal en fusion ; Ă  ne pas confondre avec “sabrer le champagne” ! (139)
  • A tire-larigot : origine incertaine ; larigot = petite flĂ»te rustique (141)
  • Porter un toste : boire Ă  l’honneur d’une dame (tostable : sujet de dispute pour savoir si une femme est digne qu’on la toste) ; toste ← toast (ang.) ← tostĂ©e (fr.) = tranche de pain grillĂ©e qu’on mange en buvant (143)
  • MaĂźtre Queux : cuisinier ← coquus (lat.) ← qoquere (lat. : cuire) ; idem pour le “coq” sur un navire (145)
  • Faire ses choux gras : le chou est le lĂ©gume de disette, mais pas terrible Ă  l’eau seule : relevĂ© avec un peu de gras (146)
  • TrempĂ© comme une soupe : ← soupe : tranche de pain sur laquelle on verse le bouillon (150)
  • Faire la sucrĂ©e : la douce, la mijaurĂ©e (152)
  • Casser du sucre sur le dos : ← “casser du sucre” : dire des ragots + ← “sur le dos” : sur le compte (152)
  • TriĂ© sur le volet : ← volet : tissu qui volette au vent, tamis ; les volets des fenĂȘtres concernent l’intĂ©rieur, confondu depuis le dernier siĂšcle avec les “contrevents” pour l’extĂ©rieur. (155)
  • Etre bredouille : ← “gagner bredouille” au trictrac, cĂ d en ayant gagnĂ© les douzes trous ; le terme est ensuite passĂ© au perdant. (160)
  • Le jeu n’en vaut pas la chandelle : les gains du jeu ne suffiraient pas a payer la chandelle nĂ©cessaire pour l’éclairer ; “tenir la chandelle” : rĂŽle des valets de pieds pendant les Ă©bats amoureux de leurs maĂźtres. (162)
  • Etre un as : longtemps considĂ©rĂ© comme moins que rien (“as de pique”), la tendance a Ă©tĂ© inversĂ© par les pilotes de la guerre 14, qui jouaient Ă  la manille, oĂč l’as vient aprĂšs le 10 ; au delĂ  de 10 avions abattus, le pilote devenait alors un as. (164)
  • Etre plein aux as : ← full d’as au poker (165)
  • Etre sous la coupe de quelqu’un : ← couper un paquet de cartes ; on considĂ©rait alors que l’on Ă©tait influencĂ© par celui qui procĂ©dait Ă  la coupe. (169)
  • Savoir de quoi il retourne : ← retourne : dĂ©signe la carte que l’on retourne sur le jeu, c’est Ă  dire l’atout (170)
  • DĂ©visser son billard : mourir ← initialement, billard dĂ©signait la queue, et non pas la table, dĂ©vissables comme aujourd’hui (182)
  • Faire chou blan : ← choup / coup : aux quilles, ne rien abattre (185)
  • DĂ©crocher la timbale : en haut des mats de cocagne, une timbale Ă©tait attachĂ©e pour ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©e par le champion (186)
  • Tirer son Ă©pingle du jeu : jeu de fillettes au XVe consistant Ă  sortir Ă  l’aide d’une balle des Ă©pingles d’un rond ; les Ă©pingles sont devenues ensuite l’ “argent de poche” que les maris accordaient Ă  leur femme. (188)
  • Un fin limier : ← limier, chien en laisse (liem = lien) utilisĂ© pour le repĂ©rage du gibier (193)
  • Aller sur les brisĂ©es : suivre les traces de quelqu’un ← des branches brisĂ©es par le gibier (194)
  • Donner le change : ← d’un gibier qui sĂšme les chiens en les mettant sur la piste d’un autre (198)
  • Etre aux abois : Ă  la derniĂšre extrĂ©mitĂ© ← d’un gibier qui se retrouve acculĂ©s face Ă  la meute aboyante (198)
  • Avoir de l’entregent : ĂȘtre Ă  l’aise en toute situation ← des faucons qu’on a habituĂ© Ă  l’agitation ambiante (203)
  • Tomber dans le panneau : ← panneau : piĂšge consistant en un filet tendu (horizontalement sur un trou pour les lapins, et verticalement pour les oiseaux) (206)
  • Un dada : cheval ← “Dia Dia” : criĂ© par les cochers en donnant du fouet pour faire avancer le cheval, et simplifiĂ© par les enfants en dada. (210)
  • Ronger son frein : se dit de cacher un dĂ©pit ← du mors du cheval, Ă©galement appelĂ© frein, que le cheval rumine Ă  l’arrĂȘt (214)
  • Prendre le mors aux dents : prendre une bonne rĂ©solution ← du cheval qui serre son mors entre ses dents pour Ă©viter que celui-ci lui fasse mal, et peut donc en faire Ă  sa tĂȘte (214)
  • Jeter sa gourme : ← gourme : maladie passagĂšre et nĂ©cessaire des jeunes poulains (220)
  • A la queue leu leu : ← leu = loup, et leu = le = du : Ă  la queue du loup, jeu d’enfant (221)
  • Entre chien et loup : Ă  petit jour, lorsqu’on ne peut distinguer un chien d’un loup (223)
  • Donner sa langue au chat : ← jeter sa langue aux chiens (224)
  • MĂ©nager la chĂšvre et le choux : conduire habilement ← mĂ©nager = diriger (donne manager dans les autres langues) (226)
  • Laisser pisser le mĂ©rinos : ne pas se hĂąter, attendre le rĂ©sultat d’une affaire (232)
  • Fier comme un pou : fier comme un coq ← poul / pol = coq (236)
  • Bayer aux corneilles : regarder niaisement toute chose ← bayer / bĂ©er : garder la bouche ouverte (242)
divers/la_puce_a_l_oreille.txt · DerniÚre modification: 2018/12/08 19:19 (modification externe)


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